Luminosité trop faible, angles morts… tous ces soucis disparaîtront avec les rétroviseurs numériques. En attendant la vulgarisation de ces nouveautés, les automobilistes devront se contenter des rétroviseurs actuels. Par ailleurs, des règlements régissent l’utilisation de ces éléments de sécurité de la voiture.

Mise au point sur les réglementations en vigueur

Le rétroviseur permet au conducteur de contrôler ce qui se passe à l’arrière de son véhicule. Il peut notamment vérifier l’éventuelle présence d’autres usagers. L’article R 316-6 du Code de la route fixe l’obligation de tout véhicule à moteur de disposer d’au moins un miroir rétroviseur. De dimensions suffisantes, les rétroviseurs doivent permettre au conducteur de surveiller, depuis son siège, la route vers l’arrière du véhicule.

Les obligations qui s’appliquent pour les rétroviseurs actuels sont d’ailleurs fixées par l’arrêté du 20 novembre 1969. Celui-ci stipule que le rétroviseur gauche est obligatoire pour les deux-roues motorisés. Le rétroviseur extérieur droit demeure obligatoire pour les véhicules destinés au transport de matériel et dont le rétroviseur intérieur n’offre pas suffisamment de visibilité.

Seuls les rétroviseurs gauche et intérieur sont exigés pour une voiture particulière. Si, pour diverses raisons, le rétroviseur intérieur est inutilisable, le rétroviseur droit devient obligatoire.

Concernant les poids lourds, les rétroviseurs angle-mort sont imposés. Pour les voitures soumises aux prescriptions du titre II du Code de la route, à savoir les autocars, les autobus, les camions et les camionnettes, les deux rétroviseurs extérieurs à droite et à gauche sont indispensables.

Conduire avec un rétroviseur avec la glace cassée

Il est indéniable que la visibilité est réduite lorsque la glace du rétroviseur est endommagée. Un rétroviseur abîmé et qui présente des parties saillantes sera considéré comme potentiellement dangereux pour autrui. Si cela se produit, le propriétaire de la voiture recevra une contravention de 3e classe.

La loi exclut l’utilisation de miroir de remplacement qui ne respecte pas les normes. En effet, les rétroviseurs homologués ne doivent pas présenter de pointes ni d’arêtes vives susceptibles de blesser les personnes à l’extérieur. Dans leur forme communément acceptée, ils doivent avoir un bord arrondi d’au moins 3,5 mm.

Le remplacement d’un rétroviseur endommagé s’impose alors pour être en conformité avec la réglementation en vigueur. À défaut, le conducteur sera sanctionné par une amende d’un montant forfaitaire de 68 euros. Selon le délai de paiement, cette amende pourra être majorée ou minorée.

La somme à payer pour ce type de faute est de 45 euros si le paiement a lieu immédiatement après constatation des faits. La majoration s’applique dans le cas où l’amende est réglée 45 jours après la date de contravention. Elle porte le montant à payer jusqu’à 180 euros.

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